samedi 27 février 2010

Puri – Chennai

24 – 27 Février

Le 24 au soir nous avons donc fêté mon anniversaire avec Junguli, Rishikesh et quelques autres personnes. J'ai même eu droit à un gâteau personnalisé, qui s'est avéré plus esthétique que raffiné!





Le lendemain matin nous sommes parti en bus à Bhubaneswar où nous avons pris le train avec 5 minutes de retard!
21 heures plus tard nous sommes arrivés à Chennai qui est une grande ville tentaculaire, pas forcément très intéressante et très fatigante. Il y a néanmoins une très grande plage et c'est toujours agréable de regarder l'océan!



Encore grâce à CouchSurfing, nous avons rencontré un cinéaste qui nous a invité à assister au tournage d'un court-métrage institutionnel sur lequel il travaille! Grande chance pour moi de pouvoir voir un tournage indien! Même si le studio très petit et les moyens très bas me font un peu penser à un tournage du CLCF!
Timothée a pu prendre plusieurs photos qu'il a du malheureusement supprimer par ordre de la production.
Au retour nous passons par la plage et, hasard ou coïncidence (c'est la même chose), nous tombons sur un tournage d'un long métrage avec rails de travelling et grue! On nous aborde tout de suite (nous sommes les seuls blancs), et Timothée a été engagé pour jouer une silhouette demain!

vendredi 26 février 2010

Phileas a Konya!

Oh, nous avions oublie de glisser Phileas dans le message precedent! Le voila!


Phileas avec les vaches


Phileas avec les termites


Phileas avec les cocotiers

Nous sommes arrives a Chennai ce matin avec 10 minutes D'AVANCE!!!

mercredi 24 février 2010

Konya

17 – 24 février


Le matin du 17, nous quittons notre hôtel pour retrouver Rishikesh, et nous partons ensemble en voiture pour environ 1h30 de route. Sur le chemin, nous nous arrêtons à Konark pour visiter le très célèbre Surya Temple (temple du soleil), datant du 13ème siècle.


Puis nous reprenons la route pour arriver enfin dans ce lieux paradisiaque qui fut chez nous durant une semaine.


Konya: une route (béton ou sable selon les endroits), et de chaque côté, des maisons en briques ou en terre battue, couvertes de toits de paille de riz, des vaches, des chèvres, et les sourires des habitants, tous des fermiers pêcheurs vivant presque en autarcie.








C'est l'hiver ici aussi, pourtant il fait déjà chaud (environ 30°)! Mais le village est protégé par l'ombre de nombreux cocotiers, bananiers et autres arbres exotiques, ce qui, avec le vent constant, crée une agréable fraîcheur dans les maisons et sous les arbres.


À 10 minutes à pied, au bout d'un chemin de sable bordé de plantes exotiques, il y a une rivière d'eau salée dont le niveau varie selon la marée, et la mer est accessible par bateau à 1h environ.


Nous arrivons dans la famille de Rishikesh, où nous sommes accueillis chaleureusement, mais timidement! C'est un village qui a peu l'habitude de recevoir la visite de blancs, et cela crée une toute autre ambiance que ce que l'on a pu voir ailleurs. Ici, pas d'enfants nous courant après criant « Hello! Hello! One pen! », juste des regards curieux... au début!



Nous visitons la maison, nous installons dans notre chambre et rencontrons Sarat (dit Junguli), l'oncle de Rishikesh, qui veillera sur nous durant notre séjour.
C'est la fin de matinée et les hommes reviennent des champs. Ils s'installent à l'ombre sous les arbres et commencent à trier un gros tas de pommes de terre. Nous nous joignons à eux pour les aider et c'est le déclic, plus de timidité, nous sommes inclus dans leur famille! Le contact par le travail est parfois plus efficace que par la parole, surtout quand la langue fait barrière!


Mon faible niveau d'hindi est souvent supérieur à leur niveau d'anglais, mais ici en Orissa, on parle l'Oryan! Heureusement que beaucoup de gens parlent aussi l'hindi, ce qui nous permet, même Rishikesh parti, de comprendre, nous faire comprendre, et d'avoir des vraies conversations!

Nous passons donc une merveilleuse semaine à Konya. Junguli s'occupe très bien de nous.
Chaque jour un nouveau programme! Le travail dans les champs est presque terminé et il nous consacre une grande partie de son temps!
Nous allons pêcher dans la rivière, nous rendons visite à des amis ou parents, nous allons à divers marchés de villages, nous visitons une université de village, nous visitons un temple incroyable où hindous et musulmans confondus viennent prier, nous aidons au travail, nous allons nous baigner dans la rivière (presque trop chaude!), nous allons en pirogue à la mer... nous nous baignons dans la mer... le bonheur! Et partout où nous allons, nous sommes accueillis avec grands sourires.








Tous les soirs, nous nous rendons en vélo au centre commercial du village composé de petites cahuttes en bois où l'on peut trouver quelques babioles et grignotages.
Là-bas les hommes se retrouvent après le travail pour boire un chai et discuter. Puis, de retour à la maison, les voisins arrivent pour jouer aux cartes. Nous jouons donc avec eux, non pas pour passer le temps mais pour passer du bon temps!
Notre récolte de contes a pu se renflouer un peu avec 4 nouvelles histoires, dont 2 racontées en oryan par un petit garçon de 8 ans!





Durant tout le séjour nous avons été très bien nourris (en quantités indiennes ce qui faisait souvent un peu trop!). Au menu tous les jours: riz, dal, légumes et poisson. Tim a donc mangé du poisson et des crevettes tous les jours! (clin d'œil à celle qui se reconnaîtra!).


Un jour, pour changer un peu, nous avons pris l'initiative de faire à manger! Nous sommes donc allés au marché avec Junguli et avons acheter tout le nécessaire. Puis nous nous sommes mis au travail. Nous leur avons préparé une bonne spécialité française: des crêpes au sucre et au citron! Ainsi qu'une salade de riz (on fait avec les moyens du bord, il était donc difficile de faire un repas sans riz!). Au final, nous avons fait à manger pour 20 personnes et notre menu a eu du succès, bien que jusqu'à la fin ils s'attendaient à ce que l'on fasse frire le riz avec les légumes crus!



Puis arriva le dernier jour. Petit déjeuner spécial pour mon anniversaire et dernière 'activité'. Aujourd'hui c'est un festival qui célèbre Rama et Krishna, nous nous rendons dans un village voisin où toute la journée depuis 6h du matin jusqu'à 6h demain matin, les gens se rassemblent autour du temple pour chanter ensemble 'Hare Rama Hare Krishna'. Ce fut une grande chance pour nous de pouvoir assister à cela!


Il est alors temps de partir et de faire nos adieux. Rishikesh est venu nous chercher et nous repartons avec Junguli à Puri, tristes de quitter Konya.


Ce soir, petite fête d'anniversaire et demain nous reprenons le train pour notre destination indienne finale: Chennai (Madras) d'où nous prendrons l'avion le 3 mars
pour l'Indonésie!

mardi 16 février 2010

Puri

14 – 16 février 2010

Puri est une ville de taille moyenne (ce qui ne veut rien dire je sais...). C'est une des premières destinations touristiques pour les indiens, et également un pôle important pour les occidentaux amateurs de relaxation de l'esprit par tous moyens ou substances possibles!
Malgré le caractère touristique de Puri, nous avons, par je ne sais quel moyen, atterri dans un hôtel où il semblerait que nous soyons les premiers blancs à y séjourner! Nous n'avons appris que plus tard que la rue des touristes se trouve de l'autre côté de la ville!




La ville, et surtout ses habitants, est très Hindoue, l'ambiance qui s'en dégage nous rappelle un peu Varanasi bien qu'elle soit moins peuplée et plus spacieuse.
Elle contient un des temples Hindous les plus importants, le Jagannath Temple. Il est malheureusement interdit aux non-Hindous, nous n'avons pu faire qu'admirer sa grandeur depuis une terrasse voisine.


La plus grande attraction de Puri reste la plage et l'océan! Chose très étrange, on se croirait presque sur une de nos plage de l'Atlantique, à quelques détails près... Le sable et la mer sont pareils, comme chez nous il y a du monde, mais ici ce sont presque exclusivement des indiens.


Comme chez nous les gens se reposent sur la plage, mais ici ils restent debout ou assis sur des chaises. Comme chez nous les gens se baignent, mais ici ils se baignent tout habillés. Il ne vendent pas des chichi, chourros ou mascottes mais des noix de coco, des cacahuètes et des barbapapa.


Ils ne font pas du bateau pour le plaisir mais pour pêcher. Ils ne jouent pas au volley mais au cricket, et il est aussi possible de faire des tours de cheval ou de chameau!



Nous n'avons pas résisté à l'appel des vagues et avons constaté une autre petite différence avec notre océan: ici l'eau est à 25° en février!

Nous avons également eu la chance, grâce au site CouchSurfing (voir liens), de rencontrer deux habitants de Puri avec qui nous avons pu parler de notre projet.
Grâce à ces rencontres, nous allons partir demain matin dans un petit village à une 50aine de kilomètres de Puri, où nous allons rester environ une semaine pour vivre avec les villageois.
L'expérience s'annonce très excitante!

Vous n'aurez donc de nos nouvelles que dans une semaine, au retour de notre séjour sous les cocotiers!